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Francés B1 EOI Aragón - Une dernière lune de miel avant les couches

La Babymoon débarque en France. Un break romantique quelques semaines avant la naissance d'un bébé.

 

Babymoon - Une dernière lune de miel avant les couchesVous l'avez sans doute déjà fait sans même savoir que vous étiez tendance. Des vacances en tête à tête avec le père de votre futur enfant, histoire de faire un break romantique quelques semaines avant la naissance du bébé. Jusque-là rien de très nouveau pensez-vous. Sauf qu'aux États-Unis, ça porte un nom. On appelle ça une « babymoon ».
Et oui, après les honeymoons (lunes de miel), voici les babymoons, un concept marketing juteux au succès grandissant outre-atlantique. À l'origine, le terme babymoon évoquait plutôt le temps privilégié que les parents passaient avec leur bébé juste après sa naissance. Rhabillé par les professionnels du voyage, il désigne maintenant des packages « all included », tout compris, proposés aux futurs parents soucieux de se « retrouver », au calme, avant l'ouragan... Une honeymoon dopée aux hormones en quelque sorte.
Selon l'industrie du tourisme, 6 millions d'Américains se laisseraient tenter chaque année par la formule qui peut aussi séduire des femmes très avancées dans leur grossesse, même si les gynécos jugent évidemment que le deuxième trimestre est la meilleure période pour aller se faire papouiller dans des hôtels et des spas spécialisés dans l'accueil des ventres ronds. Une envie subite de crème glacée à 2h du mat ? Pas de problème, grâce au room service 24/24, l'homme n'a même plus besoin de courir les rues désertes en pleine nuit.
Le moindre désir de la femme enceinte est devancé, tous les services sont adaptés à son état physiologique (pas de hammam ni d'huiles essentielles par exemple). Tout est fait pour qu'elle se sente divine, qu'elle oublie (un temps) ses vergetures, ses hémorroïdes et les brûlures d'estomac (qui a dit que la grossesse était un moment formidable ?). Pour madame, massages prénatals, drainage lymphatique, yoga, pédicure (vous avez déjà essayé de la faire vous-même à 7 mois de grossesse quand vous arrivez à peine à apercevoir vos orteils ?), pour monsieur un peu de sport (ah ! ces fichus kilos de la couvade), et bien sûr dîners aux chandelles et virées shopping pour trouver le trousseau de naissance ou les fringues qui permettront de rester glamour en allaitant (si si, il paraît que ça existe...). Tout ça n'est évidemment pas toujours donné, surtout si on part au bout du monde, dans un
resort luxueux sur une plage de sable blanc. Mais c'est au nom de la sauvegarde de la vie de couple, alors on ne va pas commencer à mégoter !
Comme souvent, le concept a traversé l'Atlantique et l'on commence à voir des agences et des hôtels proposer des week-ends « babymoon » en France. Dans des contrées vertes et zen comme Evian, Vittel, la Provence, ou encore le Bordelais et la Champagne. [...]
Difficile de prédire si les babymoons connaîtront le même engouement qu'aux États-Unis. [...]
Mais à bien y réfléchir, les Françaises étant championnes de la natalité, avec un taux de fécondité de deux enfants par femme, en grande partie grâce à une politique familiale certes loin d'être parfaite mais que nous envient pas mal de femmes dans le monde, pourquoi ne pas suggérer que ces vacances antepartum ne soient un jour remboursées par la Sécurité Sociale ? Au nom du renouvellement des générations ! Tiens par exemple quand Nicolas Sarkozy aura enfin terrassé les paradis fiscaux et que la France pourra jouir des 40 milliards de l'évasion fiscale...
Laure Watrin © www.slate.fr 
14/11/2009 (566 mots)

Sous le sable - EOI francés A2

Drame réalisé par François OZON

Synopsis:

Marie et Jean sont un couple aisé avec derrière eux vingt-cinq ans de vie commune. Chaque été, ils partent en vacances dans les Landes et rejoignent leur maison de campagne.
Pourtant, cette année, il semble se passer quelque chose de particulier : le couple ne se parle pas et Jean s'enferme dans un mutisme inquiétant.
Un après-midi, alors que Marie s´assoupit* sur la plage, Jean s'éclipse après être parti se baigner. À son réveil, la femme ne voit pas son mari, ni au loin, ni au large**. Elle comprend. Il a disparu.
S'est-il noyé ? S'est-il enfui ? Il n'y a aucune certitude puisque les garde-côtes ne retrouveront pas le corps. Marie s'en retourne seule, avec les affaires de Jean dans son sac.
Les mois passent, la vie continue comme s'il ne s'était rien passé mais Jean est plus présent que jamais auprès de Marie qui se refuse à croire qu'il s'en est allé...

D’après le site Cinéma : www.cinema-français.fr

Quebec, 400 ans d'histoire - EOI francés B2

Quebec, 400 ans d'histoire
Une trentaine de voiliers, partis de La Rochelle le 8 mai dernier, ont fait leur entrée dans le port de Québec en fin d’après-midi mercredi, à l’occasion de la Saint-Jean, fête nationale de cette province canadienne francophone. La grande traversée commémorait à sa manière les 400 ans de ce premier établissement francophone au Canada à travers un voyage effectué par Samuel de Champlain, le fondateur de Québec en 1608. Petit coup de projecteur sur quatre siècles d’histoire.
Les premières tentatives françaises de s’implanter à Québec au bord du Saint-Laurent remontent à 1541 avec Jacques Cartier. Cet explorateur passe l’hiver dans la région et ramène à la Cour de France des échantillons d’une pierre qu’il pense précieuse. Las, il s’agit de quartz, et une nouvelle expression surgit parmi les courtisans, « faux comme un diamant du Canada ». Plus de soixante ans s’écoulent avant que Pierre Duga des Monts, un homme d’affaires, finance l’expédition de Champlain dans le pays du Saint-Laurent. Ce militaire de carrière choisit Québec pour ses qualités de forteresse naturelle puisqu’une falaise protège d’éventuelles invasions, et il y construit sa première habitation, à la fois résidence, fort, magasin pour les marchandises de traite. Le premier hiver est rude, quinze Français sur 28 décèdent de maladie.
La colonie démarre doucement, car la métropole suit de très loin le destin de cette terre française située à des mois de voyage en voilier. L’ennemi anglais en profite et s’empare de la localité en 1629. Il faut trois ans de négociations à la couronne française pour que Québec retombe dans son giron à la faveur du traité de Saint-Germain en Laye. Malgré cette entente, certains songent à abandonner la Nouvelle-France. L’arrivée au pouvoir de Louis XIV, qui nourrit de grandes ambitions pour ses colonies, change la donne. Il nomme Jean Talon intendant. Ce dernier développe et diversifie l’agriculture pour que les habitants puissent devenir autosuffisants, encourage la production de souliers et chapeaux et fonde même une brasserie afin de diminuer les importations de vin de la mère-patrie. Il corrige aussi le déséquilibre démographique car on manque cruellement de femmes en
Nouvelle-France. En dix ans, plus de 800 filles du Roy prennent donc le bateau pour fonder une famille. La moitié d’entre elles viennent d’un établissement public parisien qui recueille des filles indigentes.
La situation économique s’améliore avec le commerce de fourrures et des pêcheries, et les débuts de l’industrie forestière. Québec devient la capitale de la Nouvelle-France en 1663, et son séminaire forme tous les prêtres de la colonie.

 

Coup de théâtre en juin 1759

Les Britanniques, désireux de conquérir les colonies françaises américaines, passent à l’attaque avec 40 vaisseaux de guerres, et 9 000 soldats. Pendant plusieurs jours, ils bombardent la ville, la rasant en partie.
Québec résiste. Le 12 septembre, près de 5 000 soldats débarquent de leurs navires et arrivent en haut de la falaise. La bataille des plaines d’Abraham ne dure qu’une trentaine de minutes, scellant le sort de la Nouvelle-France. Trois jours après cette défaite, les Français capitulent. L’Amérique sera anglaise. Dès lors, Québec s’adapte à ses nouveaux maîtres. En 1791, elle devient capitale du Bas-Canada, et son port connaît une expansion spectaculaire grâce aux exportations de bois vers la Grande-Bretagne. L’industrie navale se développe aussi, et des dizaines de milliers d’immigrants anglais, écossais, irlandais viennent travailler à Québec.
L’arrivée des navires à coques d’acier sonne le glas de la construction navale vers 1870, tandis que sur le plan politique Québec perd son statut de capitale, avec le choix d’Ottawa comme siège du nouveau Canada uni. De nombreux fonctionnaires partent, suivis des milliers de soldats avec le départ de la garnison britannique en 1871.
L’industrie prend le relais cependant des emplois perdus, on fabrique à Québec des corsets, des chaussures, des produits de tabac. Le tourisme devient aussi une source intéressante de revenus. Les Américains d’abord, puis les Européens, adorent les rues étroites bâties à même le cap, les panoramas spectaculaires sur le fleuve et les fortifications. […]
par Pascale Guéricolas (source Internet)
RFI 25/06/2008

Ubisoft: L'interview à Yves Guillemot - EOI francés B1

Ubisoft: L'interview à Yves Guillemot

À quelques jours de son assemblée générale, Yves Guillemot, le PDG d’Ubisoft est confiant. Le champion français du jeu vidéo confirme ses objectifs annuels et prévoit une croissance de 20% cette année. Guillemot rejette toute idée de mariage avec Electronic Arts, expliquant que la convergence entre les industries de l’Internet et du jeu vidéo offre de nombreuses combinaisons.

 


Capital.fr : Quel rythme de croissance attendez-vous cette année ?
Yves Guillemot : Depuis janvier, les ventes de jeux ont progressé de 30% aux États-Unis et en Europe. Ce rythme devrait ralentir car de nombreux jeux à succès ont été lancés au cours du premier semestre. Sur l’ensemble de 2008, le marché devrait progresser de 20%. Nous attendons encore une année de croissance en 2009 avec une hausse des ventes d’au moins 10%.

Capital.fr : Avec le ralentissement économique, comment expliquez-vous la bonne évolution de l’industrie du jeu vidéo ?
Y.G. : Le marché du jeu se développe progressivement, grâce à la montée en puissance de la Wii ou de la DS de Nintendo. Ces consoles offrent de nouvelles façons de jouer, comme certains jeux (Guitar Hero), qui permettent l’arrivée de nouveaux joueurs. Si le joueur type était jusqu’à présent un garçon âgé de 6 à 40 ans, aujourd’hui les filles de 8 à 12 ans et les femmes de plus de 40 ans prennent une place croissante.

Capital.fr : Quels bénéfices réalisez-vous avec Nintendo ?
Y.G. : Aujourd’hui, Nintendo représente près d’un tiers de notre chiffre d’affaires. Et ce niveau devrait continuer à augmenter au détriment des jeux pour ordinateurs. Nintendo, qui a créé une nouvelle façon de jouer avec des jeux dits « casual » (= des jeux familiaux, plus faciles à jouer), devrait maintenir sa position privilégiée, même si ses concurrents, comme Microsoft, ont baissé le prix de leurs machines.

Capital.fr : Produire un jeu coûte de plus en plus cher, comment faites-vous ?
Y. G. : Produire un jeu « casual » coûte en moyenne 1 million d’euros, et il faut compter jusqu'à 20 millions pour un jeu haut de gamme. Dans ces conditions, un éditeur doit atteindre une certaine taille pour pouvoir consentir d’importantes dépenses en recherche et développement et assurer le développement de plusieurs jeux. L’objectif est de ne pas dépendre du succès d’un seul titre.

Capital.fr : Un rapprochement entre Electronic Arts et Ubisoft serait-il souhaitable pour concentrer le capital?
Y. G. : Chaque entreprise a son propre fonctionnement et a su développer des succès grâce à sa gestion, ses équipes. Et même si une fusion n’est pas impossible, il est toujours difficile d’unir des équipes si opposées. Aujourd’hui, Ubisoft, qui enregistre une forte croissance, doit rester indépendant.

Capital.fr : Quand allez-vous commercialiser sur le marché des jeux massivement multijoueur sur Internet ?
Y. G.: Nous sommes en effet absents de ce marché, mais nous comptons dès l’an prochain lancer un jeu massivement multijoueur « light ». C'est-à-dire que notre jeu sera accessible gratuitement, mais il faudra ensuite payer un abonnement mensuel. Et si les premiers jeux seront des RPG (= jeux vidéo de rôle) destinés à un public de joueurs passionnés, nous devrions rapidement lancer des jeux plus grand public.
(Texte adapté pour cette épreuve)

Dans les moteurs de l’avenir - EOI francés B2

Dans les moteurs de l’avenir

À l’avant-scène, une profusion d’informations contradictoires sur la fin du pétrole, le boom des énergies vertes et le bruit des éoliennes. Dans les coulisses, un ballet réglé d’intérêts: les forgerons de l’ordre mondial s’affairent. Spectacle à fronts renversés? Comprendre le grand jeu de l’énergie dont dépend l’avenir de l’humanité implique une démarche volontariste.
Trois traits caractérisent le paysage énergétique global. En premier lieu, les connaissances fiables dont nous aurions besoin pour peser sur les choix de demain sont confisquées au public: elles hibernent dans les coffres d’Etats et d’entreprises. Ensuite, les investissements nécessaires à la mise en oeuvre d’une nouvelle filière sont si lourds qu’ils engagent un pays sur plusieurs générations. Dès lors, les intérêts économiques priment, même lorsqu’ils fusionnent avec d’autres considérations d’allure plus présentable: aux questions géopolitiques, aux débats éthiques, aux controverses climatiques répondent presque toujours les profits des multinationales.
Selon l’Agence internationale de l’énergie (AIE), le «pic» pétrolier aurait été atteint en 2006. Mais il faut se méfier des effets d’annonce. Dans ce domaine, on ment et on bluffe pour influencer les marchés et justifier des investissements irrationnels. La perplexité est aussi de mise quand l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) affirme que les coûts de l’électricité solaire et éolienne rejoignent ceux du courant d’origine nucléaire ou fossile. Difficile d’oublier que les énergies dites «vertes» constituent le nouveau Graal des industriels. Les géants de l’économie mondiale tiennent désormais deux fers au feu: d’un côté, les «renouvelables» ; de l’autre, les hydrocarbures.
Contrairement au négoce des clarinettes, le commerce de l’énergie est condamné à tenir compte des enjeux stratégiques. Gazoducs et oléoducs doivent répondre à des critères de sécurité maximum pour irriguer les coeurs économiques. Au-delà du calcul classique de rentabilité, les sommes engagées intègrent une dimension politique et stratégique. Pour éviter les zones dangereuses et s’assurer le contrôle des routes, les grandes puissances se livrent des batailles épiques.
L’emprise des peuples sur leur avenir énergétique peut donc paraître bien limitée et la perspective d’une planète à dix milliards d’êtres humains obligera à rationaliser un secteur esclave des absurdités du marché. «En six heures, les déserts dans le monde reçoivent plus d’énergie que l’humanité entière n’en consomme en une année.» Cette citation orne le site Internet de la fondation Desertec, un projet intercontinental qui regroupe différents pays au sein d’un immense réseau de production d’énergie renouvelable spécialisée selon les milieux géographiques: panneaux solaires dans le désert, éoliennes sur les côtes, barrages dans les montagnes... Utopie éblouissante qui ne pourra nous faire oublier cette réalité: un tiers de l’humanité utilise encore exclusivement le bois et le charbon de bois pour se nourrir, se chauffer et travailler.

Texte adapté pour cette épreuve

Concilier travail et vie de famille reste compliqué - EOI francés B2

Concilier travail et vie de famille reste compliqué
Parce que la vie familiale relevait à leurs yeux de la sphère privée, les entreprises ont longtemps négligé les politiques de conciliation entre le travail et la famille. Mais depuis le début des années 2000, le vent a tourné: poussées par les instances européennes et les gouvernements français, elles sont aujourd'hui sommées, au nom de l'égalité hommes-femmes, d'inventer des politiques de soutien à la parentalité.
Mise en place, en 2004, du crédit d'impôt famille destiné à favoriser la création de crèches, lancement, en 2006, de chèques emploi-service pour financer les modes de garde: les pouvoirs publics demandent aux entreprises d'accompagner l'une des révolutions du XXe siècle, le travail féminin. De 1962 à 2005, le taux d'activité des femmes est passé de 42% à 82%: près de 60% des enfants de moins de 6 ans grandissent désormais au sein de couples "biactifs".
Pour mesurer les efforts des employeurs, l'Institut national des études démographiques (INED) a réalisé, en 2004-2005, une grande enquête sur les politiques de conciliation des entreprises. Près de 10.000 personnes de 20 à 49 ans et plus de 2500 entreprises de plus de vingt salariés ont été interrogées. Il s'agit, précise l'économiste Thomas Piketty dans sa préface, de "l'enquête la plus ambitieuse menée à ce jour sur l'articulation entre vie familiale et vie professionnelle".
Premier constat: malgré les efforts du secteur public et des grandes entreprises, les politiques de conciliation restent rares. Plus de la moitié des établissements (20% des salariés) n'offrent quasiment aucun soutien à la parentalité. "Les aides ne sont pas toujours bien ciblées et elles ne font que rarement l'objet d'une politique cohérente et délibérée".
Les entreprises font des gestes: beaucoup d'établissements ont ainsi mis en place des prestations financières à destination des familles, qu'il s'agisse de complément d'indemnisation aux congés maternité et paternité, de primes à la naissance ou d'aides aux frais de garde. Mais les services, notamment les crèches, restent rarissimes: en 2005, elles concernaient à peine 3% des établissements. Surtout, les entreprises rechignent à répondre à la principale revendication des salariés: l'introduction d'une certaine souplesse dans les horaires. "Lorsque des ajustements existent, ils concernent bien plus souvent des événements rares que l'organisation quotidienne du travail. Ainsi, des assouplissements d'horaires sont permis de façon ponctuelle le jour de la rentrée scolaire ou en cas d'enfant malade, mais il existe peu d'aménagements réguliers."
Deuxième constat: contrairement à ce que l'on dit souvent, l'entreprise est un lieu où les dissymétries hommes-femmes restent encore très marquées. Avant même de choisir un emploi, les femmes anticipent le fait qu'elles assumeront en moyenne 80% du noyau dur des tâches domestiques: elles accordent beaucoup plus d'importance que les hommes aux horaires, ce qui les cantonne souvent dans les emplois de "petits temps" (temps partiel).
Pour les chercheurs qui ont participé à ce travail, la conciliation travail-famille passe donc par une réflexion approfondie sur l'organisation du travail. Il faut, affirment-ils, rompre avec les cultures d'entreprises qui font de la présence un signe de motivation.
"Tant que les réunions importantes se tiendront à 19 heures, il est sans doute vain d'espérer une réelle égalité hommes-femmes dans les carrières professionnelles et les tâches domestiques".
Ils plaident aussi pour des politiques publiques ambitieuses - développement massif des modes de garde et création d'un congé parental plus court, mieux rémunéré et mieux partagé avec le père. Nicolas Sarkozy a promis une réforme du congé parental mais en matière d'offre de garde, les ambitions, en un an, ont été sérieusement revues à la baisse: après avoir annoncé la création de 350.000 places d'accueil pour les moins de 3 ans d'ici à 2012, le gouvernement évoque maintenant le chiffre de 200.000 places.
 Source : www.lemonde.fr
Texte adapté pour cette épreuve

Chaque femme est un roman - EOI francés B2

«Roman en liberté» et «livre foutraque1» de l'aveu même de son auteur, Chaque femme est un roman constitue le dernier volet d'une trilogie familiale entamée avec Le Zubial et poursuivie avec Le roman des Jardin. Après avoir dévoilé au grand jour les secrets d'une famille excentrique, Alexandre Jardin se concentre sur les «adorables perturbatrices» qui l'ont aidé à se construire et à penser autrement, «loin des glissières de sécurité». Jardin, pour qui les femmes sont des «tremplins vers le fabuleux», convoque un bouquet de créatures et de séducteurs. Voici notamment une blonde voisine qui fait l'amour «comme on sort de la route» alors qu'il essaye de réviser sagement pour son baccalauréat; une mère qui brûle sa bibliothèque; un ministre de la Ve République qui a fait le gigolo; ou cette Milou qui croit au pouvoir des mots. Le savoureux portrait de l'éditrice Françoise Verny vaut le détour. De l'Alexandre Jardin pur jus!
Je m'appelle Alexandre et je suis écrivain.
Longtemps je me suis cru l'héritier d'une famille givrée2, portée par l'écume du siècle et engagée dans des tournois sentimentaux qui me dépassaient - alors que je suis né de mes rencontres avec d'étourdissantes perturbatrices. Ce sont les femmes, en effet, qui m'ont appris à penser autrement, loin des glissières de sécurité. Les hommes, en revanche, ne sont pas mon genre. [...] L'improbable roman de mes apprentissages se confond avec celui de mes rapports avec des filles toquées de3 liberté. Toutes ont dynamité mes opinions ou fait craquer la tunique de mes réflexes trop sérieux.
Ma mère, la première, réprima mon inclination pour la tranquillité en faisant la guerre à mon fond d'idées stables. Saute toujours dans le vide, jamais dans ce plein, me répétait-elle souvent. Dans son esprit, cela signifiait torpiller l'idée même du repos. Chaque jour, je devais larguer les amarres, effondrer mes certitudes et, surtout, envisager l'inconcevable. Il ne fallait consentir à rien de fixe et à rien qui manquât de hauteur. Avide de tempéraments de son calibre, je me suis ensuite efforcé de dénicher des filles inclassables et souvent dénuées de ballast4 moral. Ces faux départs passionnels, à l'ouverture de ma vie, ne furent pas les moins formateurs. Le goût des femmes différentes, chez moi, a suppléé une fréquentation de l'université (où je n'ai fait qu'un saut tant je craignais d'y expier mon ignorance). Aujourd'hui encore, je continue à vivre des intérêts de ce pactole de liaisons et d'amitiés avec de robustes luronnes. C'est en faisant à leurs côtés l'expérience de l'inimaginable ou de l'impossible tenté que j'ai appris à apprendre et surtout à désapprendre.
- Des réservoirs sur les bateaux permettant de changer l’immersion ou l’équilibre.
Ce livre foutraque est le recueil de leurs préceptes, ou plutôt l'histoire électrique des interrogations qu'elles n'ont cessé d'allumer en moi. Parfois, il me semble que les femmes sont des tremplins vers le fabuleux. [...] Depuis mon plus jeune âge, je sais que chaque femme est un roman. Voici en quelque sorte mes études littéraires, blondes et brunes.
Ce volume, crucial à mes yeux, a failli ne pas voir le jour! [...] Pourquoi passe-t-on tant de temps à éluder ce qui nous est essentiel? Mi-avril 2007, je prends une décision difficile: je brûle l'ouvrage - fabriqué, chargé de brillances et finalement raté - sur lequel je m'échinais depuis plus d'un an. Quel soulagement! Façon sans doute de me sentir à nouveau fils de ma mère. [...] Je flambe donc ce manuscrit mort-né avec l'espoir que cette taille fera remonter en moi une sève franche. Au fond, j'ai moins été déçu par ce roman glacé que par l'homme déloyal que j'étais devenu en l'écrivant. Je m'y dérobais derrière des mots.
Illico, je préviens ma mère de mon autodafé. Fidèle à son logiciel d'aventurière brevetée, elle me rétorque:
- Bravo mon chéri! Je n'en attendais pas moins de toi. On devrait toujours flamber ses livres... Je recommande cette ascèse.
- Pourquoi?
- Pour ne pas vieillir avant l'heure. C'est pour cela que je n'ai jamais publié les miens...
- Tu as écrit des romans... toi aussi?
- Pour les brûler, cinq ou six. Tu vois, il arrive que nous soyons de la même famille... Curieuse lignée de brûleurs de livres...

Texte adapté. © Alexandre Jardin, Chaque femme est un roman.
(Encadré : © www.lire.fr) (696 mots)

Les telephones intelligents, trop envahissants? - EOI francés B2

Les telephones intelligents, trop envahissants?
L'usage excessif des iPhone et Blackberry, commence à inquiéter certaines entreprises qui n'hésitent pas à les faire interdire pendant les réunions pour que les salariés restent concentrés.
Les "téléphones intelligents", trop intelligents, seraient-ils devenus la bête noire des entreprises ? La salve est venue d'Alain Afflelou qui s'est lancé dans une diatribe pour dénoncer les BlackBerry, le 12 novembre dernier sur Europe 1. Il mettait en avant la question de la sécurité, pour les données confidentielles, ainsi que l'addiction engendrée selon lui par les BlackBerry. Décision a été prise de les remplacer par un ordinateur portable, alors que c'est lui-même qui les avait introduits au sein de sa société, il y a un an.
Sans aller aussi loin qu'Alain Afflelou, des entreprises ont déjà commencé à les interdire pendant les réunions, pour que leurs salariés restent concentrés. Si pour le moment aucune étude sérieuse n'a été faite sur les dangers de ces supers téléphones au travail, Bernard Salengro, médecin du travail et membre de la CFE-CGC, la Confédération française de l'encadrement, joint par TF1 News, reconnaît plusieurs remontées de témoignages de la Médecine du travail qui confirment une dépendance à ces appareils. Il met en avant le manque de dialogue et le stress. Stress engendré, entre autre, "par le manque de séparation entre vie privée et publique". Il ajoute :"Les employés sont soumis a une pression permanente, ils ne se déplacent plus pour parler à un collègue mais communiquent uniquement par portable mobile. Il n'y a aucune pause pour le cerveau qui n'a pas été construit pour ce rythme là".
Virginie Govaere, chercheuse à l'INRS, dans le département "Homme au travail", rechigne à parler d'addiction mais constate qu'il y a "une segmentation de l'activité : ces outils, ultra-performants, nous interrompent, demandent des décisions rapides sans le temps de la réflexion et à chaque interruption demandant un effort de reconcentration".
D'autres pays ont commencé à s'alarmer de ce phénomène. Le site BusinessMobile.fr rapporte que le phénomène d'addiction aux terminaux BlackBerry inquiète les autorités canadiennes. Selon Reuters, Richard Fadden, ministre adjoint de la Citoyenneté et de l'Immigration au Canada, a envoyé une consigne à ses employés pour appeler à un usage raisonnable du terminal. Dans sa lettre il recommande à ses équipes d'éteindre leur appareil entre 19h et 7h ainsi que le week-end et en période de congés.
D'après le journal britannique Independent on Sunday plus d'un tiers des utilisateurs de BlackBerry au Royaume-Uni, montrent des signes d'addiction presque semblable à des symptômes de l'alcoolisme. Aux Etats-Unis, certaines entreprises auraient déjà fait l'objet de plaintes de la part de leurs employés qui les accusent d'être directement responsables de leur divorce. Le Blackberry plus fort qu'une maîtresse ? 
Source: ©  TF1 News le 19 novembre 2009

Ils ont osé tout plaquer. Et après? - EOI francés B1

Ils ont osé tout plaquer

Laurence Passy 40 ans

« Je travaillais pour une entreprise de lunetterie à New York. Professionnellement j’étais au top. Et puis, j’ai eu un très grave accident de cheval : je me suis retrouvée à l’hôpital, partiellement paralysée. Ma boîte s’est “séparée” de moi, mon mec aussi. Je n’avais pas le moral ! C’est grâce à ma psy que j’ai compris qu’il fallait que je change de vie.
Après l’accident, je me mets à la recherche d’un vignoble dans le Sud-Ouest. Sur le chemin, en Auvergne, je m’arrête dans un très joli village médiéval, “ressuscité” par une copine d’enfance.. Je m’entends lui dire : “Appelle-moi si tu as des soucis.” Trois mois plus tard, son affaire est à vendre.
Coup de foudre. J’ai investi quinze ans d’économies pour redonner une âme à ce lieu sublime. Je suis ravie. Je suis au four et au moulin de 7 heures à 1 heure du matin, je fais plaisir et je “me” fais plaisir: j’ai une clientèle de couples d’amoureux. »

 

Léon Petit 53 ans

« En Italie, j’étais une star de cinéma : j’avais tourné 45 films, dont 38 premiers rôles. En 1985, je suis choisi pour tenir le premier rôle dans le plus grand feuilleton français jamais réalisé: “Châteauvallon”.
Je ne pouvais plus faire un pas dans la rue sans que l’on m’arrête. Je venais de rencontrer une dame qui allait changer ma vie et devenir mon épouse, une excellente antiquaire. J’ai pris le risque de tout laisser tomber. Ensemble, nous avons ouvert une boutique aux Puces de Saint-Ouen. Si demain, comme me l’a prédit une voyante, un grand metteur en scène me proposait le rôle de mes rêves, je ne suis pas sûr que j’accepterais. Le métier d’antiquaire n’est pas facile, mais je l’adore. »

 

Estrella Martinez 35 ans

« Petite, mes parents, musiciens, m’emmènent au Kenya pour l’inauguration de l’Opéra de Nairobi. Je comprends que ma vie est là, en Afrique. En Autriche, mon pays natal, je me désespère. À 14 ans, je vole de l’argent à mes parents et m’envole pour Nairobi. Interpol me retrouve trois jours plus tard. Retour à la case départ.
Ensuite, j’épouse un Français à Paris. Je suis heureuse… le jour. La nuit, je me réveille en pleurs avec une pensée lancinante : “Tu t’es trahie.” Un documentaire télé sur les gorilles me fait l’effet d’un électrochoc. Je décide de tout larguer – Paris, mon job, mon mari – pour le reportage animalier. John Paris, un milliardaire anglais, me confie un projet : la réintroduction de gorilles dans leur milieu naturel, au Congo.
Pendant quatre ans, c’est le bonheur. Mais la guerre civile au Congo nous plonge, moi et mes gorilles, dans le cauchemar. Je dois fuir. De retour à Paris, je suis brisée : une blessure au genou m’immobilise. Je décide de me mettre à l’écriture. Soudain, un soir d’août, à la campagne chez des amis, je ressens la même sensation qu’à 15 ans. Le désir de vivre et de larguer les amarres est à nouveau très fort. Dès que mon livre sera publié en France, je repars en Afrique de l’Est réaliser un projet sur les éléphants. »

 

Pierre Piset 40 ans

« Au lycée agricole, on me traitait de “de bon à rien”. J’ai découvert la culture grâce à un prof qui nous emmenait au théâtre. Je n’ai jamais été un grand lecteur, mais j’ai de grandes oreilles ! Je me souviens du soir où tout a basculé. On était en juin 1990. Nous avions organisé une fête afin de récolter des fonds pour des amis en difficulté. Les spectateurs étaient scotchés à leur chaise en voyant mon interprétation. C’était l’ébauche de ma première pièce. Puis tout s’est enchaîné. J’ai rencontré Marine, une prof de philosophie… Aujourd’hui, je gère une compagnie et un théâtre de 150 places. Je suis heureux. »

Le Centre Pompidou à la conquete des villages - EOI francés B1

Le Centre Pompidou à la conquete des villages
Et le Centre Pompidou créa… le musée mobile. Mais cette structure nomade ne verra le jour que si les mécènes sont au rendez-vous. Concrètement, le patron de Beaubourg, Alain Seban, doit trouver 3 millions d'euros pour financer la construction de ce musée itinérant… destiné à "amener l'art dans les territoires mal irrigués par l’offre culturelle", comme il l'a annoncé lors de la présentation du projet à la presse, jeudi 5 novembre. Autrement dit, transporter Picasso ou Matisse dans les campagnes.
Pour la construction, M. Seban avance "la fin de 2010", .en observant que "2009 devrait être un record en termes de mécénat pour le Centre Pompidou". La présentation du musée mobile s'apparente davantage à une séance destinée à séduire des investisseurs. Et des futurs clients, qui auraient envie d'avoir des maîtres du XXe siècle chez eux… L'idée est d'installer le Centre Pompidou mobile durant un an dans une région, dans trois lieux différents. Les collectivités locales qui accueilleront la structure devront payer. "Chaque étape coûtera 300 000 euros", précise M.Seban…
Les premiers tableaux, dévoilés par la conservatrice Emma Lavigne, en charge de la première exposition, sont prometteurs.
Celle-ci sera dédiée à la "couleur", un thème assez large pour y mettre ce que l'on veut. Dans l'ordre des oeuvres citées : Nature morte au magnolia (1941) de Matisse, Femme en bleu (1901) de Picasso, La Gamme jaune (1907) de Kupka…
Comment assurer la sécurité des oeuvres, alors même que le lieu doit être suffisamment ouvert et attractif pour faire venir un public qui n'a pas l'habitude d'entrer dans un musée ? Patrick Bouchain a conçu l'objet dans l'esprit d'un chapiteau : une structure en bâche démontable.
La construction s'apparente à un jeu d'assemblage : des formes géométriques très colorées - violet, vert, orange - incarneront chacune un espace… M. Bouchain les appelle des "baldaquins" ou "baldacos", en hommage à ces tentures d'étoffe riche que fabriquait l'Irak, explique-t-il. Chaque zone sera plus ou moins sécurisée : "On peut imaginer que la Femme en bleu sera blindée, derrière une vitrine. Et que des installations de Buren, ou autres, permettront au public de toucher l'art.
"M. Bouchain, au début des années 1990, avait créé des "petites maisons foraines" alors que Jack Lang, ministre de la culture et de l'éducation, avait fait de l'art à l'école l'une de ses priorités.
L'extérieur du musée mobile sera très accrocheur, mais l'intérieur sera neutre pour laisser la place aux oeuvres. Et au spectacle. Des comédiens recrutés localement auront pour mission de "scénariser" le parcours afin d'aider les visiteurs à entrer en contact avec l'oeuvre. Les croquis de M. Bouchain sont prometteurs. Il n'y a plus qu'à attendre le feu vert pour la construction - et l'argent.
Le Centre Pompidou mobile fait partie des dix projets de la Commission pour la création artistique animée par Marin Karmitz (Le Monde du 11 septembre), dont une des missions est de toucher un public qui ne fréquente pas les lieux de culture.
Cette annonce est aussi un pas de plus dans la politique de délocalisation des oeuvres par les grands musées, dans le but, notamment, d'alimenter les caisses. Le Louvre, Orsay ou le Centre Pompidou ont dans un premier temps développé la location d'expositions à des musées riches, au Japon, en Australie ou aux Etats-Unis. Il y a eu ensuite la création de musées-bis, comme le Centre Pompidou à Metz (ouverture au printemps 2010) et le Louvre à Lens. Ou encore l'opération Louvre à Abou Dhabi. Voilà le mini-musée qui viendra frapper à la porte des gens, tel le camionboulangerie dans les villages.
On ne connaît pas encore la première destination du musée. Mais M. Bouchain s'est déjà fixé un objectif : "Etre à Marseille en septembre 2012", ville qui sera capitale culturelle de l'Europe en 2013. 
Clarisse Fabre
Source: Le Monde

Nouvelles technologies: quand le corps se bloque - EOI francés B1

Nouvelles technologies: troubles musculo-squelettiques
Quelques mois après l’apparition d’une nouvelle technologie, il n’est pas rare de découvrir un problème de santé associé à un usage un peu trop intensif. Récapitulatif des derniers troubles musculo-squelettiques qui guettent les accros aux nouvelles technos.

 

Abus de SMS, les pouces trinquent.

Avec la vogue des SMS illimités, les pouces sont à dure épreuve. Sollicités des dizaines, voire des centaines de fois par jour, ils finissent par s’enflammer. Et une fois l’inflammation déclarée, seul le repos permet de soulager les articulations.

 

Abus de console, bonjour la Wii elbow.

Les amateurs de tennis connaissent bien le tennis elbow, cette tendinite du coude qui guette tous ceux
qui se remettent un peu trop brutalement à l’entraînement. Cette tendinite n’épargne pas les joueurs de console, soucieux de mettre leur avatar à la première place. L’association britannique des chiropracteurs mettait en garde en 2007 contre ces blessures dues à un usage trop intensif. Elle préconisait un échauffement des articulations (poignet, épaules, cou) pour les prévenir.

 

Abus de Smartphone, attention au cou.

Le fait de se pencher sur son téléphone provoquerait des tensions dans le cou.

 

Abus d'iPad, attention au torticolis.

Une étude américaine a montré que l’engouement pour les iPad et autres supports numériques pourrait engendrer torticolis et douleurs des épaules en raison des mauvaises postures.

 

La 3D responsable de maux de tête ?

La 3D nous ferait-elle tourner la tête ? C’est en tout cas le reproche fait par certains chercheurs et utilisateurs, aussi bien du côté du cinéma que des jeux-vidéos.

 

Une immersion un peu trop réussie au cinéma.

En août 2011, un chercheur américain a étudié 400 spectateurs sortant d’une salle de cinéma. Ceux qui avaient vu le film en 3D étaient trois fois plus nombreux à souffrir de maux de tête, de fatigue oculaire et de troubles de la vision. Or, ces troubles ne seraient pas nécessairement compensés par un plaisir plus intense, car d’après les résultats, les spectateurs de 3D auraient eu une expérience émotionnelle similaire à ceux de la 2D.

 

Attention aux enfants.

Le même reproche avait été fait à la console 3DS lors de sa sortie. Selon l’association Robin des Bois qui s’offusque des conséquences de la 3D sur nos yeux, deux populations seraient particulièrement sensibles aux effets de la 3D : les personnes souffrant de déséquilibres binoculaires, par exemple ceux qui auraient tendance à loucher, ainsi que les enfants dont le système oculaire est en cours de développement. Le journal Le Figaro enfonce le clou en octobre 2011 avec un article intitulé : « Les images 3D représentent un risque pour les enfants». Selon le journaliste, près de 20% des personnes supporteraient mal les images en relief !
Alors offrons un peu de répit à nos yeux, tant que la télévision en 3D n’a pas encore envahi nos salons !

 

Devant l’écran, 5 conseils pour préserver son cou et son dos :

Les conseils de l’Association Française de Chiropratique pour contrer ce fléau :
  • Faites des pauses fréquentes entre deux usages de l’appareil.
  • Soignez votre position. Surélevez votre ordinateur de façon à ce que le haut de l’écran soit au niveau des yeux. Apposez les coudes sur le bureau.
  • Ne restez pas trop longtemps la tête fléchie en avant et vers le bas, de manière prolongée.
  • Tenez votre téléphone à hauteur de visage lorsque vous rédigez un SMS. Placez vos bras et avantbras à angle droit.
  • Etirez régulièrement le dos et le cou.
 Femme Actuelle. Janvier 2012

Une bourse aux permis! EOI francés A2

Une bourse aux permis!

Les jeunes, qui n’ont pas les moyens de passer leur permis de conduire, pourront désormais avoir une aide financière de leur ville.

Une bourse pour t’aider à payer ton permis de conduire! L’idée est simple: la ville aide un jeune, qui n’en a pas les moyens, à financer la moitié ou les trois quarts du prix de son permis de conduire. En échange, le boursier s’engage dans un projet humanitaire ou social.
Le secrétaire d’Etat chargé des Transports va généraliser à toutes les villes françaises l’expérience des bourses au permis de conduire menée à Carcassonne. « Le permis est un sésame indispensable de la vie, a-t-il expliqué. Il n’est pas normal qu’il y ait des barrières financières et sociales. »
Ces nouvelles bourses au permis de conduire pourraient donc aider de nombreux jeunes à obtenir leur fameux papier rose. Mais elles pourraient aussi permettre de résoudre l’un des grands problèmes de sécurité routière en France: 35 000 jeunes circulent aujourd’hui sans permis.
Source: http://www.lesclesjunior.com - 02 août 2007
Texte adapté pour cette épreuve

Un blog à succès - EOI francés B1

Les tribulations d'une caissière
En l'espace d'un mois, la vie d'Anna a basculé. Il y a peu, elle était encore hôtesse de caisse dans un hypermarché Leclerc à Rennes. On la retrouve désormais sur les plateaux télé, comme chez Laurent Ruquier (France 2) ou face à Samuel Etienne (Canal+). Elle a déjà eu les honneurs de la presse locale et nationale. À 28 ans, elle est débordée mais ne se plaint pas de sa notoriété soudaine.
«C'est curieux à vivre mais ce n'est pas désagréable», indique-t-elle, pas peu fière. Pas tellement d'ellemême, mais de toutes les caissières. Ces employées trop souvent dépréciées, dont elle s'est fait la porteparole et qu'elle défend sur les plateaux télévisés. Son succès s'est forgé sur Internet où Anna a créé son blog, en avril 2007. Populaire, il totalise aujourd'hui plus de 155000 connexions. Bien avant sa médiatisation, le site comptait déjà 1500 lecteurs quotidiens.
Un peu dépassée par l'impact de ses écrits, la jeune femme avoue qu'à l'origine, elle percevait les blogs comme des journaux intimes un peu ennuyeux. Mais elle s'est finalement rendu compte que c'était le moyen le plus pratique pour exprimer ses idées. «J'en avais marre du regard des clients qui nous prennent pour des écervelées, marre de ceux qui ne disent jamais bonjour ou qui téléphonent sans gêne en passant à la caisse».
Souvent pathétiques pour le genre humain mais jamais méchantes ou humiliantes, les anecdotes d'Anna se sont nourries de ses derniers mois passés devant le tapis roulant, à raison de vingt-quatre heures par semaine. Elles révèlent les pires comportements des consommateurs, au moment où ils passent à la caisse: l’impatience, l'indifférence, l'égoïsme, le stress... Toujours sur un ton humoristique et léger. Elle est consciente que les scènes qu'elle rapporte ne reflètent qu'une infime partie de la vie de ces gens et ne l'autorisent pas à généraliser sur la société.
Début janvier, Anna a laissé son job à l'hypermarché. Elle espère retrouver un travail au contact des livres, dans une bibliothèque ou une maison d'édition. Pas question pour autant de tourner définitivement la page de son blog. Elle conserve quantité de notes dans son carnet et projette même d'ouvrir les colonnes de son site à d'autres caissières ou caissiers, qui loin de n'enregistrer que des codes-barres, sont autant de regards sur les millions de clients qui fréquentent chaque jour les supermarchés.
© Le Monde, Emmanuel Valette, janvier 2008
(Texte adapté pour cette épreuve)

La carte des points noirs - EOI francés A2

La carte des points noirs - France

La carte des zones dangereuses pour les autocars et les poids lourds a été rendue publique. Attention, danger !

La carte des zones les plus dangereuses pour les poids lourds et les autocars fait apparaître 50 points noirs sur les routes nationales et les autoroutes françaises. La plupart sont logiquement situés dans les régions montagneuses, en Rhône-Alpes pour la moitié d’entre eux. Cette carte des zones dangereuses est rendue publique une semaine après l’accident de car qui a coûté la vie à 26 personnes en Isère.
Le ministre de l’Écologie, en charge de la Sécurité routière, Jean-Louis Borloo, a indiqué que « la présence de panneaux d’interdiction ne suffisait pas » ! Le ministre souhaite aussi mettre en place des feux de signalisation plus visibles, des portiques (qui empêcheraient les véhicules les plus hauts, comme les bus et les camions, de passer), ou des voies d’arrêt d’urgence.
Au-delà de ces mesures, le ministre en charge de la Sécurité routière propose un « pacte en trois points » aux automobilistes français, consistant à: faire des pauses, attacher les ceintures de sécurité et vérifier l’état des pneus avant de prendre la route.
Source: http://www.lesclesjunior.com - 31 juillet 2007
Texte adapté pour cette épreuve

Mince à tout prix - EOI francés A2

Mince à tout prix
Dire adieu aux kilos ? Oui, mais à condition d’être sûr(e) qu’ils soient de trop. (...)
Elle s'appelait Ana Carolina Reston. Elle avait 18 ans. Elle était mannequin, brésilienne, et pesait 40 kg pour 1,74 m. Elle ne mangeait plus que des pommes et des tomates. Le 14 novembre 2006, elle est morte. D'anorexie. Une véritable maladie dont tu as sûrement entendu parler. Elle touche surtout les filles. Les symptômes ? On se trouve grosse, on mange de moins en moins. On perd des kilos et des kilos. Parfois, jusqu'à en mourir. Heureusement, un séjour à l'hôpital et un traitement avec un psychologue peuvent aider à en guérir.
Ce complexe ne concerne pas uniquement les filles. Les garçons, eux, veulent surtout améliorer leurs résultats sportifs. «Pour maigrir et grandir en même temps, que dois-je faire? Un régime?» demande un garçon de 13 ans. Attention: s'il y a un mot dangereux, c'est bien "régime"! Quand on commence à sauter des repas, à tout calculer, cela peut être le droit chemin vers l’anorexie.
Seul un médecin peut te guider. «Les ados cherchent à manger moins de calories, mais ils ne satisfont pas leurs besoins en substances indispensables, comme les oméga 3, le fer, ou les vitamines», explique le docteur Coudron, médecin micronutritionniste.
Alors, tu es moins concentré(e) en cours et les notes s'en ressentent! Astrid Renaudin, infirmière scolaire, l'a constaté: «Beaucoup d'élèves sautent le petit-déjeuner. En fin de matinée, ils sont trop fatigués. Beaucoup de maux de tête ou de ventre viennent de là». Si tu te prives, après, tu as envie de manger davantage.
Comment faire alors? «Équilibrer son alimentation et faire du sport, insiste le docteur Coudron. En grandissant, la silhouette s'affine». En attendant, n'oublie pas de te faire plaisir. Et cherche des astuces cuisine. Évite de trop ouvrir le frigo et prépare des plateaux-repas équilibrés.
D´après le texte de Noélie Viallet, © Okapi nº 823, 01/04/07
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