>Exámenes selectividad francés Cataluña resueltos
Le temps partiel n’est plus réservé aux seules mères de famille. Les hommes aussi franchissent le pas, au nom du bonheur de vivre. Même s’ils doivent en assumer les risques.
Vive la vie! «Travailler quarante-cinq heures par semaine, cinq jours sur sept, et emmener des dossiers le week-end? Merci, ça suffit! Aujourd’hui, je veux du temps pour moi!» Faute de promotion, Pierre Cocha, 53 ans, cadre* administratif, a décidé d’arrêter après quinze ans passés au sein d’un grand groupe. Aujourd’hui, il travaille trois jours par semaine comme directeur administratif et financier pour une petite entreprise de la région d’Avignon. «Je consacre une journée à mes cours et à mes répétitions de théâtre et une autre aux tâches ménagères, explique-t-il. Ma femme est ravie. Finis les weekends à courir les magasins, à s’occuper des papiers administratifs… Nous avons le temps d’aller au cinéma et de voir nos amis sans être pressés ou fatigués.» Vivent les heures passées tranquillement à la maison, la plénitude personnelle et le bonheur d’avoir le temps! Le temps partiel n’est plus réservé aux seules mères de famille à la recherche d’un mercredi après-midi. Même si les Français de sexe masculin travaillant à temps partiel restent une espèce rare, celle-ci se développe à grande vitesse. Certes, elle ne représente encore que 5 % des salariés et seulement 2 % des cadres. Mais ces oiseaux rares font des petits: il y a encore deux ans, seuls 1 % des cadres avaient franchi le pas. Et il est probable que les 35 heures vont encore faire évoluer les mentalités.
Nombreux sont les cadres, en effet, qui ne se laissent plus conditionner par un agenda surchargé. Les débats sur les 35 heures qu’il y a eu dernièrement en France au sein des entreprises ont largement contribué à délier les langues*. Les cadres, qui n’osaient pas avouer leur envie de ralentir le rythme de peur des représailles de la part de leur employeur, en parlent maintenant plus volontiers. Les visites très médiatiques et très contestées des inspecteurs du travail dans de grandes entreprises comme Alcatel ou Thomson pour y contrôler les horaires des cadres ont ouvert des perspectives.
Cette aspiration à travailler moins apparaît particulièrement chez les plus jeunes. Depuis janvier 1998, Bruno Hernandez, 29 ans, ingénieur à Gaz de France, pratique ainsi sans aucun complexe la semaine de quatre jours: «Je fais mon travail exactement comme avant. Rien n’a changé. Sauf que je suis plus relaxé lorsque je rentre du week-end!» Lorsque Gaz de France met en place il y a un an l’accord sur les 32 heures, il n’hésite pas un seul instant: sa baisse de salaire n’est que de 5 % et, surtout, il a du temps à passer avec sa femme, qui s’est convertie elle aussi au travail à temps partiel.
Un extraterrestre dans une compagnie du gaz, Bruno Hernandez? Pas du tout. Il y a deux ans, un professeur qui demandait à ses élèves s’ils seraient intéressés par un travail à temps partiel a vu, avec stupeur, la moitié de la salle lever le doigt. Même les jeunes hommes semblaient apprécier cette possibilité. Les jeunes aussi veulent gérer leur temps. On rêve d’équilibre harmonieux entre vie professionnelle et vie privée… Et, donc, de temps partiel.
D’après Le Point, 3-9-1999
* Cadres : personnel appartenant à la catégorie supérieure d’une entreprise.* Délier la langue : parler en liberté.
RESPUESTAS
COMPRÉHENSION ÉCRITE
Lisez le texte. Répondez aux questions ci-dessous. Puis, recopiez les énoncés ou parties d’énoncés sur lesquels se fondent vos répliques.
1. Est-ce que Pierre Cocha a toujours travaillé à temps partiel ?
Non, il n’a pas toujours travaillé à temps partiel. “Travailler quarante-cinq heures par semaine, cinq jours sur sept, et emmener des dossiers le week-end ? Merci, ça suffit ! Aujourd’hui, je veux du temps pour moi !” Faute de promotion, Pierre Cocha, 53 ans, cadre administratif, a décidé d'arrêter après quinze ans passés au sein d’un grand groupe. Aujourd’hui, il travaille trois jours par semaine comme directeur administratif et financier pour une petite entreprise de la région d’Avignon.
[Es pot preveure la possibilitat que l'alumne no copiï tot el text transcrit sinó només alguna part del mateix on figuri la resposta que es demana]
2. Est-ce que la femme de Pierre Cocha est d’accord avec la décision de son mari de travailler à temps partiel ?
Non seulement sa femme est d’accord avec la décision de Pierre Cocha, mais en plus elle en est très contente. Ma femme est ravie.
3. Est-ce que le nombre de travailleurs à temps partiel a augmenté dernièrement en France ?
Oui, il y a de plus en plus de travailleurs à temps partiel en France. Même si les Français de sexe masculin travaillant à temps partiel restent une espèce rare, celle-ci se développe à grande vitesse. Certes, elle ne représente encore que 5 % des salariés et seulement 2 % des cadres. Mais ces oiseaux rares font des petits : il y a encore deux ans, seuls 1 % des cadres avaient franchi le pas.
4. Pourquoi les cadres des entreprises ne protestaient pas jusqu’à présent de leurs horaires de travail?
Ils n’osaient pas se plaindre de leurs horaires parce qu’ils avaient peur des représailles de leurs chefs. Les cadres, qui n’osaient pas avouer leur envie de ralentir le rythme de peur des représailles de la part de leur employeur (...).
5. Est-ce que la réduction de salaire de Bruno a été importante depuis qu’il travaille à temps partiel?
Non, la réduction de ses revenus n’a pas été très importante. (...) sa baisse de salaire n’est que de 5 % (...).
Répondez à la question suivante en justifiant votre réponse.
6. D’après le texte, est-ce que les Français veulent travailler à temps partiel parce qu’ils aiment rester à ne rien faire?
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