>Exámenes selectividad francés Cataluña resueltos
Un adolescent sur cinq serait percé ou tatoué, les filles deux fois plus que les garçons. Ces marquages physiques sont en pleine explosion et cela dans tous les milieux. Effet de mode? Provocation? Mal-être? Enquête sans tabou auprès de ces jeunes et sur leur révolution corporelle.
Anouk a 16 ans. Quand la timidité l’envahit, elle se met à mordre son piercing à la lèvre et penche sa tête d’un côté, les yeux fuyants, comme lady Di. Mais Anouk n’est pas une princesse. Elle a même horreur des filles «trop filles». Son univers, c’est plutôt le gothique et le métal. Et le piercing, sa religion. Elle a commencé par le nombril à 14 ans.
Étant mineure, elle a dû obtenir l’autorisation écrite de maman, qui en avait plutôt une mauvaise expérience personnelle. Après, Anouk a voulu les lèvres. Et maman a encore dit oui, mais le combat fut rude, surtout que papa était contre.
En matière de tatouage et de piercing, l’imprécision de la loi et le laxisme de certains professionnels customiser» son corps chez les ados c’est comme les passionnés qui ne supportent pas d’avoir la même voiture que leur voisin. Ne jamais dire à un adolescent qu’il cherche à avoir un tatouage ou un piercing pour faire comme les autres. Non, le but, c’est d’être différent, tout en n’étant jamais trop éloigné du groupe. La différence, c’est bien, mais pas trop, le moule* est quand même un cocon* bien réconfortant.
permettent aux mineurs de passer à l’acte sans le consentement des parents. C’est ainsi qu’Anouk s’est fait percer le téton droit. Ses parents ne sont toujours pas au courant. «Pour le téton, j’avais envie d’expérimenter la douleur, parce que c’est celui qui fait le plus mal. Peu de jeunes l’ont et j’aime bien l’idée d’être différente». Le besoin de «
permettent aux mineurs de passer à l’acte sans le consentement des parents. C’est ainsi qu’Anouk s’est fait percer le téton droit. Ses parents ne sont toujours pas au courant. «Pour le téton, j’avais envie d’expérimenter la douleur, parce que c’est celui qui fait le plus mal. Peu de jeunes l’ont et j’aime bien l’idée d’être différente». Le besoin de «
Tatouages et piercings sont devenus des accessoires indispensables. Ils séduisent autant les garçons des cités défavorisées que ceux des quartiers riches. Mais, pour certains, piercings et tatouages sont devenus trop communs. Maintenant, il existe de nouveaux moyens qui font peur: le branding — le marquage au fer rouge —, les implants — introduction d’objets sous la peau — ou la scarification — incision à vif dans l’épiderme.
Mais où s’arrête le plaisir et où commence la souffrance? Pour aller encore plus loin, Sophie voudrait faire une scarification. Bien sûr, elle sait qu’elle vamettre son corps à rude épreuve. «Je peux avoir de graves blessures, mais le danger, ça fait partie du jeu. L’idée justement, c’est de savoir si on peut le supporter». Comme un défi à soi et aux autres. Il y a encore quelques semaines, Sophie était une étudiante comme les autres en faculté d’anglais à Toulouse. Mais la modification corporelle l’a happée*. Elle vient de tout abandonner pour se consacrer à ce nouveau métier. Sa famille n’a pas fait de commentaire. Sophie a une seule obsession. Maintenant, le regard des autres n’a plus d’importance.
D’après Paris-Match (5-11 octobre)
* ados : apocope d’« adolescents »
* moule : forme imposée de l’extérieur (à la personnalité, au caractère…)
* cocon : (figuré) protection
* être happé par quelque chose : (Figuré) devenir dépendant de quelque chose
RESPUESTAS
COMPRÉHENSION ÉCRITE
Dans les questions ci-dessous, choisissez la réponse qui convient (UNE seule réponse est
correcte).
1. Est-ce que le piercing et le tatouage sont aussi fréquents parmi les filles que parmi les garçons ?
- a) Oui, ils sont aussi fréquents parmi les garçons que parmi les filles.
- b) Non, ils sont plus fréquents parmi les filles que parmi les garçons.
- c) Non, ils sont plus fréquents parmi les garçons que parmi les filles.
- d) Il n’y a pas de statistiques à ce sujet.
2. Est-ce que la féminité est très appréciée par Anouk ?
- a) Non, pas du tout.
- b) Un peu, mais pas beaucoup.
- c) Elle adore ça.
- d) Elle ne se prononce pas à ce sujet.
3. Quand est-ce qu’Anouk s’est fait percer pour la première fois ?
- a) Elle vient de se faire faire son premier piercing.
- b) Il y a trois ans.
- c) Il y a deux ans.
- d) Le texte ne permet pas de le dire.
4. Est-ce qu’Anouk a facilement obtenu l’autorisation de ses parents pour se faire faire le deuxième piercing?
- a) Oui, parce qu’aussi bien son père que sa mère étaient d’accord.
- b) Non, parce que sa mère était d’accord, mais son père ne voulait pas.
- c) Non, parce que son père était d’accord, mais sa mère ne voulait pas.
- d) Non, parce que ni son père ni sa mère n’étaient d’accord.
5. Est-ce que les parents d’Anouk savent qu’elle s’est fait faire un troisième piercing ?
- a) Oui, ils le savent.
- b) Son père le sait, mais pas sa mère.
- c) Sa mère le sait, mais pas son père.
- d) Non, ils ne le savent pas.
6. Pourquoi les adolescents décident-ils en général de se faire percer et tatouer ?
- a) Parce que leurs parents le font aussi.
- b) Parce que tous les chanteurs le font aussi.
- c) Parce que c’est une façon de se singulariser.
- d) Parce que tous les sportifs sont tatoués et percés.
7. Est-ce que les tatouages et les piercings constituent un signe d’appartenance à une classe sociale déterminée ?
- a) Non, parce que des jeunes d’origines sociales très différentes se font percer ou tatouer.
- b) Oui, parce que c’est seulement les jeunes de milieux défavorisés qui se font tatouer et percer.
- c) Oui, parce que c’est seulement les jeunes de familles riches qui se font percer et tatouer.
- d) Oui, parce que le tatouage et le piercing sont surtout pratiqués par des jeunes de classe moyenne.
8. Quel est l’intérêt, pour Sophie, de se soumettre à ce genre de pratiques ?
- a) Il s’agit, pour elle, de se préparer pour exercer un nouveau métier.
- b) Il s’agit de se démontrer qu’elle est différente de tout le monde.
- c) Il s’agit de provoquer les gens.
- d) Il s’agit de tester sa résistance à la douleur physique.
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