Les "cantines sociales", refuge des victimes de la crise . PAU francés 2012

Exámenes selectividad francés resueltos Andalucía

Source: Noticias de Alava - dna

Depuis un mois, Angela Villar Lopez et son mari ont pris l’habitude de venir tous les jours au centre social Vicente de Paul, dans le quartier madrilène de Chamberí. Cette mère de deux enfants peut y remplir son caddie : « Ils m’ont donné du pain, des yaourts, du poulet, de la paëlla. » À 46 ans, Angela est au chômage depuis un an environ. Elle s’occupait de personnes âgées et survit aujourd’hui en faisant des ménages de temps en temps. Son mari aussi a perdu son emploi il y a quelques mois. Il travaillait dans la construction, un secteur très affecté par la crise. Ses deux fils de 16 et 18 ans sont encore scolarisés. « Le week-end, Alejandro reste à la maison, il ne peut pas sortir comme les garçons de son âge » se désole le père. Le centre des « Filles de la Charité » est administré par l’Église, comme la majorité des centres sociaux en Espagne. Pour accéder au programme alimentaire, la famille Villar s’est fait délivrer une carte par les services sociaux. Le centre sert environ 500 repas par jour et propose également une bourse à l’emploi, des ateliers d’informatique ou d’arts plastiques. Avec la baisse du pouvoir d’achat, le visage de la clientèle a changé. Il n’est pas rare d’y trouver aujourd’hui des familles de classes moyennes. 

Elena Brunet, Nouvel Observateur, 21.11.2011 (texte adapté)

RESPUESTAS

A. COMPRÉHENSION

A.1. Dites si c’est VRAI ou FAUX. Justifiez votre réponse en vous servant du texte.
A.1.1. Angela remplit son chariot de provisions chaque jour dans une grande surface.

• FAUX: Angela Villar Lopez et son mari ont pris l’habitude de venir tous les jours au Centre social Vicente de Paul. Cette mère de deux enfants peut y remplir son caddie.

A.1.2. Elle et son mari sont au chômage.

• VRAI: Angela est au chômage depuis un an environ. Son mari aussi a perdu son emploi il y a quelques mois.

A.1.3. La seule tâche du centre social Vicente de Paul est de servir des repas.

• FAUX: Le centre sert environ 500 repas par jour et propose également une bourse à l’emploi, des ateliers d’informatique ou d’arts plastiques.

A.1.4. Seulement les classes populaires sont bénéficiaires des aides sociales.

• FAUX: Avec la baisse du pouvoir d’achat, le visage de la clientèle a changé. Il n’est pas rare d’y trouver aujourd’hui des familles de classes moyennes.

A.2. Répondez avec des éléments du texte à la question suivante :
Comment peut-on obtenir l’aide alimentaire ?

• «Pour accéder au programme alimentaire, la famille Villar s’est fait délivrer une carte par les services sociaux.»

A.3. Lexique 

Cherchez dans le texte des mots équivalent à :

• a- atteint  affecté
• b- s’afflige se désole
• c- profil visage
• d- surprenant  rare

B. GRAMMAIRE

B.1. Remplacez les mots soulignés par le pronom correspondant : 

Angela Villar Lopez et son mari ont pris l’habitude de venir tous les jours au centre social Vicente de Paul.

• Angela Villar Lopez et son mari ont pris l’habitude d’ y venir tous les jours.

B.2. Mettez les verbes de la phrase suivante au passé composé :
Elle s’occupait de personnes âgées et survit aujourd’hui en faisant des ménages de temps en temps.

• Elle s’est occupée de personnes âgées […] et elle a survécu....

B.3. Mettez cette phrase au pluriel : 

Cette mère de deux enfants peut y remplir son caddie .

• Ces mères de deux enfants peuvent y remplir leur caddie / leurs caddies

B.4. Mettez cette phrase à la forme negative : 

Ils m’ont donné du pain. 

• Ils ne m’ont pas donné de pain.

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