>Exámenes selectividad francés Cataluña resueltos
Et toujours la pénurie! 13 % seulement des 2,3 millions d’étudiants vivent en cité universitaire ou en logement collectif. Dérisoire. À Paris, la pénurie est telle qu’il faut attendre au moins trois ans pour espérer avoir une de ces précieuses chambres. Les autres étudiants habitent chez leurs parents ou en logement familial (42 %) ou payent pour avoir un logement: 31 % sont en location seuls ou en couple et 6 % en colocation.
Selon la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Valérie Pécresse, il faudrait explorer de nouvelles pistes comme le logement intergénérationnel.
C’est le cas d’Édouard. Son histoire, c’est un peu l’histoire idéale d’une amitié «intergénérationnelle», comme on dit maintenant. Édouard ne dit que du bien de la Parisienne de 83 ans qui le loge gratuitement à Paris depuis le mois d’avril. Il a 20 ans, arrive de la Sarthe*, a perdu son père l’an dernier et a été admis dans une coûteuse école de commerce parisienne. Sa logeuse dispose d’un immense appartement dans le 8e arrondissement comprenant un vrai petit studio de 25 mètres carrés avec douche, une toute petite cuisine et entrée séparée, mais qui communique avec son appartement.
Donc ils cohabitent. Tous les deux se sont connus grâce au PariSolidaire, association créée par deux femmes dynamiques – imitée depuis dans plusieurs villes de France –, qui, les premières, eurent l’idée d’inciter des personnes âgées intéressées par des contacts avec un jeune à loger gratuitement un étudiant.
Officiellement, selon ce que prévoit le «contrat», Édouard dîne trois fois par semaine avec la dame. Mais entre ces deux-là, la mayonnaise a pris*. Édouard dit qu’il est sous le charme* de cette femme ouverte, dynamique, au courant de l’actualité et de la culture des jeunes. Quant à elle, elle lui a trouvé un job dans un hôtel voisin, elle lui a fait installer l’Internet, elle l’a présenté à ses nombreux enfants et petits-enfants et l’a même invité dans sa maison en Normandie pendant l’été… Résultat: l’un et l’autre savourent ensemble les bons petits plats qu’elle prépare, beaucoup plus souvent que ne le prévoit le «contrat». Édouard se sent tout de même indépendant et s’estime superbement logé. À l’entendre, il a tout pour être heureux. De beaux «mariages» comme cela, l’association en a plusieurs à raconter, même si, bien sûr, ce n’est pas toujours aussi idyllique.
Les conditions à réunir sont nombreuses: taille de l’appartement et de la chambre et surtout bonne compréhension, de part et d’autre, du «contrat». L’étudiant n’est pas un auxiliaire de vie, la personne âgée n’est pas là non plus pour le prendre en charge…
En pratique, il y a beaucoup plus de demandes d’étudiants que d’offres de personnes âgées. De l’ordre de dix pour une. Cette solution est loin d’être généralisable et «ne peut convenir qu’à certains profils de jeunes», explique Bénédicte Chatin, cofondatrice du PariSolidaire. Mais quand ça marche, pourquoi s’en priver ?
D’après Le Nouvel Observateur (18-24 octobre 2007)
* Sarthe : département français de la région des pays de la Loire
* la mayonnaise a pris : (figuré) ils s’entendent bien
* être sous le charme : être séduit
RESPUESTAS
COMPRÉHENSION ÉCRITE
Dans les questions ci-dessous, choisissez la réponse qui convient (UNE seule réponse est correcte).
1. Est-ce qu’à Paris les logements universitaires sont immédiatement disponibles pour les étudiants qui font des études universitaires ?
- Oui, il suffit d’être inscrit à une faculté pour avoir une chambre.
- Non, il faut attendre un peu mais pas beaucoup.
- Non, il est difficile d’avoir une chambre avant la troisième année d’études.
- Non, les places sont réservées aux étudiants étrangers.
2. Quelle est la modalité de logement que la plupart des étudiants choisissent ?
- Les cités universitaires.
- Chez leurs familles.
- La location.
- La colocation.
3. Quel est le loyer payé par Édouard ?
- Il ne paie rien.
- Il paie environ 100 euros.
- Il paie un peu plus que les étudiants en cité universitaire.
- Le texte ne le précise pas.
4. Quel âge avait Édouard lorsque son père est mort ?
- 20 ans.
- 18 ans.
- Il était jeune enfant.
- 19 ans.
5. Comment Édouard a-t-il contacté la dame chez laquelle il loge ?
- La dame a mis une annonce sur Internet.
- La dame était une amie de la famille d’Édouard.
- Grâce à une ONG.
- C’est l’université où Édouard fait ses études qui les a mis en contact.
6. Est-ce qu’Édouard a sympathisé avec la dame qui le loge ?
- Oui, tout à fait.
- Oui, un peu mais pas beaucoup.
- Ils cohabitent, c’est tout.
- Ils ne se supportent pas, mais Édouard n’a pas d’autre logement, donc il reste chez elle.
7. Est-ce que la dame qui loge Édouard a une résidence secondaire ?
- Oui, dans la Sarthe.
- Oui, en Normandie.
- Non, elle n’en a pas.
- Oui, mais le texte ne précise pas où.
8. D’après le texte, quelle est une des conditions indispensables du logement intergénérationnel ?
- Que la personne qui offre le logement ait un studio.
- Que le logement ait une cuisine.
- Que la personne âgée vive toute seule.
- Que l’étudiant et la personne âgée gardent leur propre autonomie.
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