>Exámenes selectividad francés Cataluña resueltos
Un décès* toutes les onze secondes. Une nouvelle contamination toutes les six secondes. L’épidémie de sida, avec déjà quelque 20 millions de morts, et 68 millions à l’horizon 2020, est en train de devenir la pire de toutes celles qui ont marqué l’histoire de l’humanité. Ses dégâts* sont déjà supérieurs à ceux de la peste noire. Partie de l’Inde au XIVe siècle, elle avait ravagé* l’Europe, y tuant plus de 25 millions de personnes. Cette fois, le danger est mondial. Plus de 40 millions de personnes sont infectées; 3 millions sont mortes l’an dernier.
Avec 28 millions de persones contaminées, l’Afrique paie le plus lourd tribut. L’espérance de vie moyenne y est de 47 ans. En Asie et en Russie, l’épidémie galope. Dans ce dernier pays, l’Onusida* estime à 83 000 les nouveaux cas en 2001, ce qui porte à 200 000 le nombre de malades du sida pour cette année-là, contre 100 000 en 1998. En Inde, près de 4 millions de personnes vivent avec le virus.
Partout, l’information doit progresser, et des campagnes de prévention doivent être intensifiées et s’adresser notamment aux jeunes (la moitié environ des nouvelles infections concernent les 15-24 ans). Près de 12 millions de jeunes sont séropositifs, et près de 6 000 sont infectés chaque jour. Les experts d’Onusida estiment «crucial de combattre les facteurs économiques, politiques, sociaux et culturels, qui rendent les individus et les communautés vulnérables au sida». Pour eux, l’accès généralisé aux traitements est une nécessité absolue.
Or, chaque année, 500 000 malades reçoivent des médicaments antirétroviraux en Occident, contre seulement 30 000 en Afrique. La situation n’est guère plus favorable en Asie et dans le Pacifique, malgré la très importante baisse du prix – plus de 90 % de diminution – des médicaments à destination des pays les plus pauvres. «Il faudrait 10 milliards de dollars chaque année uniquement pour le sida, et cela pendant dix ans», estime le docteur Peter Piot, directeur d’Onusida.
Enfin, les pays riches sont confrontés à un autre problème: le relâchement de la vigilance, depuis l’arrivée des trithérapies. Or le virus est loin d’être vaincu. Et pourtant, une note d’espoir vient éclaircir ce sombre tableau: un nouveau médicament, qui empêche le virus de pénétrer les cellules, a fait la preuve de son efficacité chez des malades devenus résistants aux traitements disponibles. Le T20 devrait être bientôt disponible.
D’après Le Point, vendredi 12 juillet 2002
* Décès : mort naturelle d’une personne.* Dégâts : dommages, dévastation.* Ravager : dévaster, détruire, ruiner.* Onusida : organisme des Nations Unies spécialisée dans l’action contre le sida.
RESPUESTAS
COMPRÉHENSION ÉCRITE
Lisez le texte. Répondez aux questions ci-dessous. Puis recopiez les mots ou expressions du texte sur lesquels se fondent vos répliques.
1. Pourquoi le sida est-il considéré comme une épidémie bien plus dangereuse que la peste noire ?
Le sida est considéré comme une épidémie bien plus dangereuse que la peste noire parce qu’il s’est propagé partout dans le monde et que le nombre de contaminés est bien plus élevé : Ses dégâts sont déjà supérieurs à ceux de la peste noire. Partie de l’Inde au XIVe siècle, elle avait ravagé l’Europe, y tuant plus de 25 millions de personnes. Cette fois, le danger est mondial. Plus de 40 millions de personnes sont infectées.
2. Dans quel continent le sida a-t-il produit le plus grand nombre de victimes ?
Le continent où le sida a produit le plus de victimes est l’Afrique : Avec 28 millions de personnes contaminées, l’Afrique paie le plus lourd tribut.
3. Pourquoi veut-on toucher surtout les jeunes dans les campagnes de prévention ?
On veut surtout toucher les jeunes dans les campagnes de prévention parce que la moitié des nouveaux contaminés sont des jeunes de 15-24 ans: des campagnes de prévention doivent être intensifiées et s’adresser notamment aux jeunes (la moitié environ des nouvelles infections concernent les 15-24 ans). Près de 12 millions de jeunes sont séropositifs, et près de 6000 sont infectés chaque jour [en la resposta pot no copiar-se aquesta darrera frase].
4. Quel est le principal problème des pays pauvres dans le traitement du sida ?
Le principal problème des pays pauvres dans le traitement du sida, c’est qu’en géneral ils n’ont pas accès aux médicaments nécessaires : l’accès généralisé aux traitements est une nécessité absolue. Or, chaque année, 500000 malades reçoivent des médicaments antirétroviraux en Occident, contre seulement 30000 en Afrique. La situation n’est guère plus favorable en Asie et dans le Pacifique, malgré la très importante baisse du prix.
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