>Exámenes selectividad francés Madrid resueltos
Dans le nouvel Atlas mondial des migrations, Catherine Wihtol de Wenden démontre comment les déplacements de population se mondialisent et surtout changent de nature.
Ce qui frappe* désormais, c'est l'universalité du phénomène migratoire. Toutes les régions du monde sont concernées, par le départ, l'accueil ou le transit de migrants. Avec l'accélération de la mondialisation, la circulation des capitaux, le développement des technologies de la communication, l'urbanisation rapide de pays de Sud, la mobilité des populations s'accroît*. Même dans les recoins* les plus isolés, les gens sont dans une réalité migratoire forte, étant tous plus ou moins connectés au monde par la télévision, Internet. De plus en plus, ils refusent le déterminisme consistant à rester dans des pays qu'ils considèrent sans avenir. Parce qu'ils savent que l'on peut mieux vivre, travailler, se faire soigner ailleurs.
Contrairement à ce que continuent de penser les pays d'accueil*, le développement n'est pas une alternative à la migration, il ne freine pas la migration: au contraire il l'accélère, car il crée de nouveaux besoins, les gens accédant à la société de consommation ont plus de scolarisation. Le modèle de l'Espagne, du Portugal ou de l'Italie, dont le développement a stoppé la migration, n'est pas un modèle mondial. Aujourd'hui dans beaucoup de pays de départ, en Chine, en Afrique, en Amérique latine, développement et migration fonctionnent en parallèle.
Propos recueillis par Laetitia Van Eeckhout
Le Monde, janvier 2009
* frapper: surprendre
* s’accroître: augmenter
* recoins: lieux
* pays d’accueil: pays qui les reçoit
RESPUESTAS
COMPRÉHENSION ÉCRITE
1. Dites si c’est vrai ou faux, d’après le texte. Vous devez justifier obligatoirement votre réponse avec des phrases du texte.
a) Les gens émigrent pour maintenir leurs conditions de vie.
b) Plusieurs facteurs expliquent l’augmentation de la mobilité des populations.
2. Commentez avec vos propres mots la phrase suivante: « De plus en plus, [les gens] refusent le déterminisme consistant à rester dans des pays qu’ils considèrent sans avenir. » ( lignes 8- 9-10)
- Réponse libre
3. a) Donnez le contraire, d’après le contexte, des mots suivants :
3. b) Donnez un synonyme, d’après le contexte, des mots suivants :
4. a) Recopiez les phrases suivantes en mettant les verbes entre parenthèses au temps qui convient: (futur, imparfait, passé composé, présent)
- L’année prochaine, nous (aller) irons en vacances en Suisse.
- Hier, mon ami (être) était malade ; il (ne pas venir) n’est pas venu.
- Ce matin, je (ne pas pouvoir) ne peux pas aller avec toi chez le médecin. Désolé.
4. b) Complétez les phrases avec le pronom relatif qui convient : (qui, où, que, dont)
- Ce sont des gens que nous avons connus en France.
- C’est lui qui me l’a dit.
- Le roman dont je vais vous parler a obtenu le prix Goncourt.
- C’est la ville où j’ai passé mon enfance.
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